argent

Introduction
Plus le pays est riche, plus ses habitants ont le sentiment de vivre bien. La croissance, la richesse, l'argent, offrent le moyen d'acheter le reste: de bons hôpitaux, de bonnes écoles, de bons moyens de transport, etc.
L'argent est l'argent, quelles que soient les mains où il se trouve. C'est la seule puissancequ'on ne discute jamais.
*Trois choses sont absolument nécessaires premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent.
 *Si la gloire apporte l'argent, j'attends la gloire ; si la gloire n'apporte pas l'argent, j'attends l'argent.
Ne mettez pas votre confiance dans l'argent, mais mettez votre argent en confiance.
Comment peut-on être le plus riche quand on est le plus endetté ?
argent, nom masculin
Sens 1 Métal précieux blanc et inaltérable [Chimie]. Anglais silver
Sens 2 Monnaie en pièce et en billet de banque [Economie]. Synonyme espèces Anglais money
Sens 3 Richesse. Synonyme capital 

Origines de la monnaie
À travers le temps, certaines ressources naturelles ont été choisies comme monnaie,

car elles facilitaient l'échange. Les ressources les plus monnayables, c'est-à-dire les plus

populaires, pour des raisons telles que leur durabilité, leur divisibilité en pièces homogènes

et leur capacité à maintenir leur valeur, ont fini par être considérées comme moyens d'échange.

Comme le résume Ludwig von Mises: « L'argent est le plus monnayable des biens que les gens

acceptent, car ils désirent l'offrirsubséquemment lors d'échange impersonnel. » (Human Action,

p. 401, traduction libre).

L'argent facilite les transactions de crédit, c'est-à-dire l'échange de biens présents contre

des biens futurs nécessairement incertains. Il sert également de transmetteur de valeur, car il

peut être thésaurisé. Si l'homme pouvait prédire l'avenir il détiendrait les biens qui maximiseraient

ses choix, mais comme il en est incapable il se contente de thésauriser la monnaie.

L'argent transmet la valeur, mais ne la mesure pas. C'est que la valeur est subjective

et il est donc impossible de la mesurer objectivement. On peut ordonner les valeurs, mais on

ne peut pas les mesurer.
Essayez donc de mesurer objectivement vos sentiments, avec des « unités d'amour »,

lorsque votre blonde vous demande: m'aimes-tu plus que ton ex? C'est la même chose avec

l'argent. Dans le langage de tous les jours vous dites peut-être, en pointant du doigt un objet,

qu'il vaut 100 $, mais en réalité il n'est pas question de valeur, plutôt d'un montant d'argent que

le marchand vous demande pour l'objet en question. Cette distinction peut vous sembler pointilleuse,

mais elle n'en demeure pas moins cruciale. L'argent mesure des prix, mais ne mesure pas des

valeurs car celles-ci sont subjectives. Pour comprendre la monnaie il faut d'abord comprendre

que la valeur économique est subjective.

Quatre types de monnaies

Mises définissent quatre types de monnaies: les pièces de métaux de base (les tokens),

la monnaie fabriquée à partir de métaux précieux, le crédit et les substituts légaux. La monnaie

métallique (faite de métaux précieux) est le moyen d'échange déterminé librement par le marché,

soit une ressource faite monnaie.

Le substitut est un reçu légal pour la monnaie métallique; il se présente sous forme de certificats

ou de billets bancaires et est censé être encaissable en totalité sur demande. On peut donc qualifier

le dit substitut de promesse de payer immédiatement.

Lorsqu'il y a davantage de substituts qu'il y a de monnaie métallique Mises qualifie les reçus

excédants de« monnaie fiduciaire ». Remarquez qu'il n'y a aucun moyen pratique de distinguer les

certificats (reçus légitimes) de la monnaie fiduciaire (reçus illégitimes).

Le crédit est une réclamation contre une personne physique ou légale. Ces réclamations ne sont pas 

encaissables sur demande et par conséquent ne sont pas entièrement sécuritaires. On peut donc parler

du crédit comme étant une promesse de payer à une date ultérieure. Nous avons donc les promesses

de payer immédiate et ultérieure, la monnaie métallique, qui n'est pas une promesse de payer et qui

se présente sous forme de pièces ou de lingots et les tokens.

La monnaie est donc un moyen d'échange choisi librement. Au cours des âges, l'homme libre a fait

de l'or et de l'argent métallique ses principaux moyens d'échange. Cependant, si certains hommes sont

capables du meilleur, d'autres sont capables du pire. Ces derniers comprennent mal la liberté et par

conséquent ils en ont peur, d'où leur besoin d'imposer aux autres leurs diktats. Ils ont rejeté la monnaie

métallique pour imposer le papier-monnaie auquel ils assignent une valeur arbitraire.

Aujourd'hui, le commun des mortels ne réalise pas que la source de la monnaie est dans la valeur

attribuée par ses ancêtres à une ressource que ceux-ci considéraient utile, pratique et des plus

avantageuses pour échanger biens et services. Il a été endoctriné par les hommes de l'État. Ainsi,

il croit que le papier-monnaie possède la valeur que l'État lui attribue.

Or, la loi des prix, nous dit Mises, n'est pas subordonnée à l'État, puisque comme tout agent

moral l'État doit se plier à la loi de l'offre et la demande. Ce n'est pas en légiférant que l'État peut

se prémunir d'une loi économique. Ainsi, pendant des siècles la valeur d'une monnaie n'était

rien d'autre que son poids et sa qualité. Lorsque l'État a décrété un prix pour la monnaie,

toutes les pièces de plus grande valeur sont disparues du marché, car les gens ne voulaient pas

perdre au change. Au contraire, les pièces de moindre valeur ont continuéà servir de moyen d'échange.

Si avant ladite intervention législative le marché utilisait l'or et l'argent métalliqueaprès l'intervention

les individus n'utilisaient plus, du moins au grand jour, que la monnaie sous-évaluée.

La monnaie forte était soit thésaurisée, soit utilisée dans un marché plus juste,

c'est-à-dire au « noir ». Ces conséquences sont également connues d'après l'auteur

qui les a formulées, soit sous le nom de « loi deGresham ».

Les hommes de l'État n'en sont pas à une bêtise près. Ils ont non seulement fait

disparaître du marché les substituts légitimes (les certificats d'or), mais l'or elle-même.

Cependant, la loi de Gresham s'applique toujours.

En créant du crédit sans se soucier d'une contrepartie métallique l'État réduit le pouvoir d'achat

de la monnaie.

Dans un premier temps, l'État a empêché les individus d'échanger leurs certificats

ou billets bancaires contre la monnaie métallique.

Il s'agissait donc d'un bris de contrat par le gouvernement. Après avoir crée des reçus

illégitimes (monnaie fiduciaire), l'État déclarait que ce crédit nouvellement crée était de

valeur égale aux certificats précédemment émis. Cependant, une valeur décrétée n'a de

valeur que le nom. Si une monnaie ne cesse de se dévaluer, les gens finiront par l'abandonner.

L'État peut décréter des prix entre différentes monnaies, mais comme pour toutes les

tentatives de contrôle des prix, il en résulte soit des surplus, soit des pénuries. Seul un marché

libre des interventions gouvernementales peut s'assurer de maintenir le pouvoir d'achat d'une

monnaie. Le monopole d'État sur la monnaie est une violation des droits de propriété et

d'échange. Qui plus est, les conséquences pourraient s'avérer désastreuses si on le maintient. .

Rq : Extrait de plusieurs articles sur le NET.



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